Parmi les pays du monde arabe, deux ressortent clairement en terme de présence de l’industrie française: l’Egypte et le Maroc.
La situation égyptienne est très particulière : le rachat du groupe Orascom par Lafarge en 2007 impacte fortement les chiffres. Cette opération de 8,8 milliards d’euros représente une part importante des 9,9 milliards d’IDE français dans le pays. Les autres entreprises hexagonales présentes en Egypte sont principalement issues des secteurs de l’énergie (GDF Suez), de l’équipement électrique (Schneider Electric, Nexans) et de l’industrie agroalimentaire (Danone, Lactalis et Bel).
Au Maroc, les 8,293 milliards d’euros investis proviennent d’un plus grand nombre d’entreprises. Le gouvernement marocain a mis en place une politique économique spéciale pour attirer les investissements étrangers (mise en perspective dans ce reportage de Pierre-Olivier Rouaud). Les résultats sont concluants : Renault s’est implanté à Tanger et compte développer toute une fillière locale d’équipementiers. Les entreprises françaises qui s’installent au Maroc représentent des domaines d’excellence technique à forte valeur ajoutée. Dans l’aéronautique, la sous-traitance s’organise autour de l’implantation d’EADS Maroc Aviation et de Safran. Sont aussi présents Veolia, GDF, Bouygues, Geodis ou encore Alcatel Lucent.
Crédit / Source :
L’Usine Nouvelle – 14/02/2011
L’industrie française dans un monde arabe en crise
Morgane Remy et Rémy Maucourt – Conception de la carte : Matthieu Canu
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